Prochain évènement
Le dossier K recrute ! Voulez vous faire du théâtre ? Rejoignez la troupe pour cette année !
Il est possible pour chacun.e de rejoindre la troupe, il suffit simplement de venir à la première répétition de l'année. Celle-ci se déroulera le jeudi 26 septembre 2024, en salle CO 011 de l'EPFL, de 19h à 21h (L'image ci-dessus indique le chemin depuis l'Esplanade pour les non-initiés de l'EPFL).
Vous n'êtes pas disponible ce jour là ? Vous avez raté la première séance ? Pas d'inquiétudes, il est encore possible de rejoindre la troupe lors de la deuxième répétition, le jeudi 3 octobre, même heure même lieu.
Au delà de ces deux séances, il sera trop tard pour rejoindre la troupe... Mais restez attentif à ce site et nos réseaux pour toutes les infos sur les représentations du projet de cette année !
Adresses
Salle CO 011 de l'EPFL Bâtiment CO, 1015 Ecublens, sous l'Esplanade
Billeterie
Présentation
Pourquoi le Dossier K ? Vaste question qui a pourtant une réponse simple : lorsque nous avons monté en 1999 les sketches des Décalages Amoureux, le mot impro qui faisait partie de l'acronyme PIP paraissait soudain déplacé. Pour nos performances théâtrales, il nous fallait un nouveau nom dont nous débâtimes longuement pour finalement échouer sur Le Dossier K, référence à Franz Kafka, un grand ami de l'équipe (il est venu à plusieurs de nos représentations) et à son univers de formulaires, dossiers, tampons et autres tracasseries administratives magnifiées par Terry Gilliam dans son excellent film Brazil. L'abréviation normalisée ISO B45-12 de notre équipe est dK, qu'on se le dise !
Le Dossier K est une structure planaire à géométrie récursive variable, ce qui signifie qu'il recrute ses membres aux besoins de ses spectacles, autrement dit, n'importe qui peut en faire partie.
Anciens spectacles
(voir en haute résolution)La Souricière de Agatha Christie (Adaptation de Pierre-Alain Leleu) - 2024
Louis Travers, Blandine Moulin
Ecrite en 1952 par Agatha Christie, cette pièce de théâtre policière tient le public en haleine jusqu’à la dernière minute ! Depuis sa création elle n’a jamais quitté l’affiche (sauf petite pause pendant le Covid).
Londres est secoué par le meurtre de Maureen Lyon. Sur le cadavre, une note, avec un dessin de trois souris, et un message sinistre : “Voilà la première”. Le soir même, à 50km de là, M. et Mme. Ralston ouvrent les portes du manoir Monkswell pour leurs tout premiers clients, mais les apparences cachent souvent une sombre vérité. Se croyant protégées par leurs façades, deux petites souris ne se rendent pas compte que le manoir cache une souricière.
Du 13 au 15 avril 2024 à la salle polyvalente de l'EPFL, le 30 avril 2024 à la Grange de Dorigny, le 1er juin 2024 à la salle Nucleo du Vortex.
Nayalie Franco, Ilian Guesmia, Gabin Kolly, Veronica Lukyantseva, Michal Maleika, Anna Schmitt, Pia Schnurr, Jade Therras
Sacha Arsenijevic
Blandine Moulin
(voir en haute résolution)Gabriel de George Sand - 2023
Annie Gerber
Ecrite en 1839 par George Sand, cette scandaleuse pièce est remplie d’émotions palpables. Malgré son grand âge, elle trouvent une résonance dans un·e spectateur·ice de 2023, d’autant plus qu’elle aborde des pièces actuelles: l’égalité des sexes et l’identité de genre.
Le prince Jules de Bramante déteste son fils cadet, et serait capable de tout pour faire hériter la branche aînée de son titre. Hors son premier fils n’a eu qu’une fille, Gabriel·le, et donc Jules décide de lui faire croire qu’iel est né·e homme, et de l’éduquer comme tel. La pièce commence aux 18 ans de Gabriel·le, Jules, malade, annonce à Gabriel·le la supercherie. Comment va-t-iel gérer cette annonce ?
Du 10 au 12 avril 2023 à la salle polyvalente de l'EPFL, le 24 avril 2023 à la Grange de Dorigny, les 13, 14 et 16 mai 2023 à la Grande Salle de Puidoux et le 22 mai 2023 à la salle polyvalente du Vortex
Elisa Di Marco
Julia Bierent, Elisa Di Marco, Valentin Granger, Alice Hartley, Julien Lauffenburger, Veronica Lukyantseva, Michal Maleika, Blandine Moulin, Lucas Represa, Pierre Saturnin, Anna Schmitt, Pia Schnurr, Louis Travers, Timur Ünver
Sacha Arsenijevic
Valentin Granger, Veronica Lukyantseva, Lucas Represa, Pia Schnurr
Elisa Di Marco, Michal Maleika, Anna Schmitt
Blandine Moulin
(voir en haute résolution)Dommage qu'elle soit une putain ! de John Ford et adaptée par Jérome Savary - 2022
Grégoire De Rham
Cette tragédie de John Ford est interprétée pour la première fois entre 1626 et 1633 à Londres. Elle raconte l’histoire de l’amour incestueux entre Giovanni et sa sœur Annabella, qui finit par entraîner leur mort. La manière dont Ford traite de l’inceste sans le condamner en a fait l’une des pièces les plus controversées de la littérature anglaise.
Un drame tragique et drôle qui résonne, perturbe, questionne.
Du 19 au 20 avril 2022 à la salle polyvalente de l'EPFL, le 9 mai 2022 à la Grange de Dorigny et du 19 au 20 avril à la salle polyvalente du Vortex
Annie Gerber
Julia Bierent, Cassandre Contré, Elisa Di Marco, Leif Doxarve, Ahmed Kooli, Julien Lauffenburger, Loïc Lerville, Michal Maleika, Blandine Moulin, Lucas Represa, Pierre Saturnin, Anna Schmitt, Pia Schnurr, Lionel Tissot, Louis Travers, Alexandre Variengien
Cassandre Contré
Lionel Tissot
Blandine Moulin
(voir en haute résolution)La Puce à l’oreille de Georges Feydeau - 2021
Brahim Ben Hamouda, Ariane Rebourg, Suzanne Balharry
Quand Victor-Emmanuel Chandebise se fait plus distant, sa femme Raymonde le soupçonne de la tromper. Elle s’aperçoit qu’il a reçu un colis du Minet-Galant, un hôtel où se rendent les couples adultères. Elle ouvre le paquet « par mégarde » et y découvre les bretelles de son mari. Elle demande alors à son amie Lucienne d’écrire une lettre anonyme à Victor-Emmanuel, en lui donnant rendez-vous pour voir s’il succombe à la tentation. Aucune d’entre elles ne se doute que cette lettre va finir entre les mains du mari de Lucienne.
15 et 16 juillet 2021 au festival Les Estrades.
Basile Guth
(voir en haute résolution)Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring - 2019
Davide Lombardi et Thomas Miauton
Deux tantes adorables, un critique de théâtre filant le parfait amour avec une fille de bonne famille... qu'est-ce qui pourrait mal tourner dans cet intérieur d'aussi bon aloi ? Qu'en est-il de ce frère à moitié fou, auquel on passe toutes les lubies ? A moins qu'on ne fasse bon usage des apparences...
Venez le découvrir dans ce spectacle grinçant et ironique, avec la pointe d'humour bien connue du dK !
Du 15 au 20 avril 2019 à la salle polyvalente de l'EPFL et le 30 avril 2019 à la Grange de Dorigny
Brayan Andrey, Brahim Ben Hamouda, Lena Camuti, Valentin Favre-Bulle, Dóra Gaál, Alicia Gubelmann, Gabriel Guyot, Michal Maleika, Elise Pelizzari, Grégoire Racine, Emil Soutter, Louis Travers, Arthur Valentin
Robin Nigon
(voir en haute résolution)L'Opéra de Quat'Sous de Bertolt Brecht et Elisabeth Hauptmann, composé par Kurt Weill et traduit par Jean-Claude Hémery - 2018
Audrey Loetscher, Robin Nigon et Lise Tourneboeuf
À Londres, la jeune Polly Peachum épouse, contre la volonté de ses parents, le chef des gangsters Macheath. Ce mariage fait de lui l'ennemi mortel de son père Jonathan Peachum, directeur d’une société lucrative de mendiants. S'ensuit une confrontation au milieu de la population des bas-fonds, entre bandits, policiers corrompus et prostituées... Lequel en sortira vainqueur ?
Bravant ces mauvaises fréquentations, le dossier K met en scène cette célèbre œuvre de Brecht mêlant chansons et théâtre.
Du 5 au 9 avril 2018 à la salle polyvalente de l'EPFL et le 25 avril 2018 à la Grange de Dorigny
Brahim Ben Hamouda, Julia Bierent, Isabelle Fasnacht, Gabriel Guyot, Deniz Ira, Alic Kaufmann, Leïla Kaufmann, Davide Lombardi, Chloé Manz, Violeta Mitrovic, Camille Ohlmann, David Raedler, Jantina Van Der Meer
Sébastien Cancela
Florian Gumy
Trân Tran
(voir en haute résolution)Peter Pan de James Matthew Barrie - 2017
Khuê Do-Tran
Roman le plus célèbre de l’écrivain écossais James Matthew Barrie, Peter and Wendy, plus connu sous le titre de Peter Pan, est d’abord paru comme pièce de théâtre sous le titre Peter Pan or The Boy Who Wouldn’t Grow Up, et fut joué pour la première fois en 1904. Wendy, Michael et John Darling, Peter, la Fée Clochette, les Enfants Perdus, l’indienne Lily la Tigresse et bien entendu le Capitaine Crochet, popularisés par le dessin animé de Walt Disney, sont tous réunis dans des aventures parfois drôles, parfois inquiétantes, et toujours magiques, reflétant le monde tel qu'il apparaît aux yeux des enfants.
Le dossier K reprend ce classique et transforme pour quelques jours la salle Polyvalente en Pays Imaginaire, avant de s'envoler pour Fribourg et la Tour Vagabonde.
Du 12 au 18 avril 2017 à la salle polyvalente de l'EPFL et les 22 et 23 avril 2018 dans la Tour Vagabonde à Fribourg, Chemin de la Tour-Henry
Jérémy Berthoud, Clémentine Coléou-Colomb, Ailén Bilat Giorgis, Isabelle Fasnacht, Eren Firat, Florian Gumy, Leïla Kaufmann, Antoine Klotz, Philippe Labouchère, Audrey Loetscher, Violeta Mitrovic, Christophe Moser, Amanda Oriol, Cyrille Praz, Ariane Rebourg, Lise Tourneboeuf, Trân Tran, Mélanie Tschanz, Melissa Valette, Marijn Van der Meer, Djamila Zünd
Melissa Valette
Caroline Husband
informel architectes
Trân Tran
Paperpetshop - Brian Mc Swiney
Antoine Klotz, Vivian Link
Yan Godat
Robin Nigon
(voir en haute résolution)Ubu roi d'Alfred Jarry - 2016
Guillaume Ceppi
Père Ubu, ancien roi d'Aragon avare et lâche, se lance à la conquête du trône de Pologne. Même avec l’aide de son épouse tant haïe Mère Ubu, du Capitaine Bordure, de ses trois palotins-à-tout-faire et des mystérieuses et séduisantes bordurettes, la couronne n’a jamais semblé aussi inaccessible… Prêt-e-s à suivre leurs absurdes aventures ?
Avec le soutien du CPO, à Lausanne et de la Paternelle, à Bussigny. Soutenu par l'AGEPoly.
Du 28 avril au 2 mai 2016 et du 20 au 21 mai 2016 à la salle polyvalente de l'EPFL
Jérémy Berthoud, Ailén Bilat Giorgis, Joanna Boulan, Caroline Charvet, Maurane Chollet, Estelle Clerc, Jules David, Luican Goldenberg, Aurore Madrid, Gabriel Ravaz, Laurent Rohrbasser, Delphine Rumo, Virgile Rumo, Christiana Rüttimann, Aude Sampiemon, Zeina Takache, Lise Tourneboeuf, Marijn van der Meer
Guillaume Ceppi, Estelle Clerc, Luican Goldenberg, Christiana Rüttimann
Anastasia Fraysse
Virginie Pernet
Trân Tran
(voir en haute résolution)Le Crime de l'Orient Express d'Agatha Christie - 2015
David Strütt, Audrey Loetscher et Jean Ceppi
Après avoir brillamment résolu une affaire à Alep, en Syrie, le célèbre détective belge Hercule Poirot embarque à Istanbul à bord de l'Orient Express afin de profiter d'un repos bien mérité à bord de la mythique ligne de train. Mais Agatha Christe aurait-elle eu autant de succès si son héros prenait des vacances ?
Le dossier K s'empare de l'affaire et sacrifie ses vacances pour vous présenter ce classique de la littérature dans une salle au charme désuet.
Avec le soutien du Café des Avenues et du CPO, à Lausanne.
Du 23 au 30 avril 2015 à la salle polyvalente de l'EPFL
Jean Delacoste
Gregory Eaves, Grégoire Gavin, Marie-Lou Mollet, Julien Pacios et Quentin Halleux
Jean Ceppi
Laure Valentini
Trân Tran
Alexandre Bacq et Lise Tourneboeuf
(voir en haute résolution)La visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt - 2014
Audrey Loetscher et Jean Delacoste
[...]
- C'est beau que tu sois venue.
- Je me le suis promis depuis toujours, depuis que j'ai quitté Güllen. Je n'ai pensé qu'à ça.
[...]
Du 22 au 28 avril 2014 à la salle polyvalente de l'EPFL
Alexandre Bacq, Mélou Bernard, Camille Bezzola, Jérôme Chaptinel, Fany Cugny, Gaspard Engel, Leila Kaufmann, Violeta Mitrovic, Christophe Moser, Robin Nigon, Julie Pauchard, François Rerat, Lise Tourneboeuf, Trân Tran et Khuê Tran
Gregory Eaves et Julien Pacios
Laure Valentini
Jean Ceppi
(voir en haute résolution)Les 4 doigts et le pouce de René Morax - 2013
Jean Delacoste et Jean Ceppi
Des comédiens qui savent leur texte sur le bout des doigts, une metteuse en scène qui se fait obéir au doigt et à l'oeil, de sympathiques bénévoles qui donnent un coup de pouce à l'équipe jusque sur scène : tels sont les ingrédients d'une pièce de théâtre réussie qui fera taper des mains le public ! Malheureusement c'est aussi tout ce qui manque à la troupe de Chavannes-près-Renens sur Ecublens, au désespoir de la Directrice, qui se mord les doigts d'avoir tenté l'expérience !
Venez découvrir les coulisses d'un désastre dans : "Les quatre doigts et le pouce" de René Morax, pièce sur laquelle le Dossier K a décidé de laisser ses traces de doigts cette année.
Du 20 au 26 mai 2013 à la salle polyvalente de l'EPFL
Gregory Eaves et Julien Pacios
Jean Ceppi
Laure Valentini
Trân Tran
(voir en haute résolution)Vol au-dessus d'un nid de coucou de Dale Wasserman - 2012
Simone Honegger et Cédric Adrover
Que se passe-t-il lorsqu'un homme sain d'esprit mais épris de liberté se retrouve dans un hôpital psychiatrique ? Comment survivre dans un monde codifié et réglé comme du papier à (mauvaise) musique ? Venez découvrir un univers ambivalent entre d'attachants résidents hauts en couleurs et une infirmière cheffe convertie aux méthodes les plus noires.
Beaucoup se souviennent du film Vol au-dessus d'un nid de coucou de Miloš Forman, sorti en 1975, avec l'excellent Jack Nicholson. Une œuvre cinématographique qui avait raflé 5 Oscars et 1 César ! Il s'agit à l'origine d'un roman de l'américain Ken Kesey écrit en 1962 et adapté au théâtre par son compatriote Dale Wasserman l'année suivante.
La troupe du dossier K a hâte de partager avec vous 8 séances de thérapie à la salle polyvalente de l'EPFL. Résultats garantis, pour autant que vous vous soumettiez au règlement...
Du 16 au 23 mai 2012 à la salle polyvalente de l'EPFL
Consuello Lopez Hill
Jean Ceppi et Guillaume Ceppi
Laure Valentini
(voir en haute résolution)KLAP ! du Dossier K - 2011
Cédric Adrover et Samuel Bendahan
KLAP ! raconte comment, en avril 20011, la découverte de 9 DVDs amène des chercheurs à s'interroger sur...
L'Histoire de l'Humanité. Rien que ça.
Du 14 au 23 avril 2011 à la salle polyvalente de l'EPFL (relâche lundi et mardi)
Géraldine Bagnoud, Samuel Bendahan, Florence Biegajlo, Jean Delacoste, Robin Dupuis, Simone Honegger, Sami Jannin, Audrey Loetscher, Yves Londono, Oriane Makowka, Nicolas Martet, Sébastien Monachon, Nicola Moriggi, David Strütt, Tran Trân, Cindy Vaucher, Florian Walther
Consuello Lopez Hill
Sébastien Grun et Jean Ceppi
Laure Valentini
(voir en haute résolution)Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand - 2010
Cédric Adrover et Samuel Bendahan
8 représentations, 1500 spectateurs, 1 triomphe.
"C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ?... C'est une péninsule J'aime ? - mais c'est forcé ! - la plus belle qui soit ! Comme une bombe, je tombe de la lune ! Je suis étourdi. Hein du lait ?"
Qui ne connaît pas Cyrano de Bergerac ! Tels Le Petit Poucet et Les liaisons dangereuses, la célèbre comédie d'Edmond Rostand fait partie de notre bibliothèque. Du connu, visité et revisité, pensez-vous... ? Et si vous étiez passé à côté du fin nez de l'histoire ?
Fidèle à son esprit délirant qui en fait désormais sa marque de fabrique, la troupe de théâtre de l'UNIL et de l'EPFL, le Dossier K, a relevé cette année un nouveau défi : cuisiner à sa sauce cette comédie héroïque en cinq acte sans perdre une once de la beauté de ses vers. Le tout assaisonné de costumes et de décors de l'époque mais modernisés. Anachronique, vous avez dit ?
2010 à la salle polyvalente de l'EPFL (relâche lundi et mardi)
(voir en haute résolution)Peanuts de Fausto Paravidino - 2009
Dossier K
Le jeune Buddy doit garder un appartement de luxe durant l'absence des propriétaires. Malgré ses protestations, le jeune homme se fait rapidement envahir par une dizaine de ses potes. Ils sèment le chaos dans l'appartement jusqu'à l'arrivée surprise du fils des propriétaires.
Dix ans plus tard, nous retrouvons ces mêmes personnages dans un commissariat. Les uns sont policiers, les autres, prisonniers. L'autorité, les jeux de pouvoir et le sens du devoir réduisent les rapports humains à zéro. Buddy, avec un zèle aussi consciencieux qu'il y a dix ans, se retrouve cette fois, dans "une situation très déplaisante"...
Peanuts, dont le titre est un clin d'oeil à la bande dessinée américaine, propose l'analyse de la violence policière et la mise en cause de la légitimité du pouvoir; le tout dans un cadre d'abord enfantin, puis dans la caserne de Bolzaneto à Gênes, au moment des émeutes du G8 en 2001.
Du 16 au 15 avril 2009 à la salle polyvalente de l'EPFL
(voir en haute résolution)L'Ombre de Evgueni Schwartz - 2008
Simone Honegger et Maxime Winkler
L'Ombre c'est kwâ ?
L'histoire se passe dans un pays merveilleux, où se côtoient moult personnages farfelus et colorés. Un gentil savant venu de l'étranger fait des recherches pour rendre les gens heureux. Ça, c'est pour poser le décor. Un jour, il succombe aux charmes d'une jeune et belle princesse. Mais leur amour contrarie les autres sujets. Ça c'est pas encore très très grave. Le véritable obstacle intervient plus tard, lorsque le savant demande à son ombre de jouer l'interprète auprès de sa blonde, noooooooooooon ne fais pas ça gentil savant !! Enfin libre, l'ombre s'emploiera à asseoir son pouvoir. Et c'est là qu'on comprend ce qu'on savait pourtant bien avant l'invention de la tektonique : c'est pas toujours les gentils qui gagnent.
L'auteur c'est ki ?
Evgueni Schwartz (1896-1958) a vécu pendant une période particulièrement sclérosée de l'histoire russe. A cette époque, l'idéologie communiste exerce un véritable terrorisme intellectuel sur tout le peuple. Les artistes se retrouvent dans l'impossibilité d'exprimer librement leur vision du monde, surtout si celle-ci remet en question la réalité socialiste. Malgré les censures, les exécutions, les déportations et les procès que l'on connaît, Evgueni Schwartz osera une trilogie fantastique et satirique avec en toile de fond des conflits manichéens. L'Ombre (1940) est la deuxième pièce après Le Roi nu (1933) et avant Le Dragon (1944). Celles-ci seront interdites par le régime dès la première représentation et parfois avant même de les jouer.
Du jeudi 24 avril au samedi 3 mai 2008 à la salle polyvalente de l'EPFL (relâche lundi et mardi)
Cédric Adrover et Samuel Bendahan
Consuello Lopez Hill
Yan Godat
Laure Valentini
Olivia Studer
Magaly Remy, Lucy De Dea
(voir en haute résolution)Dix petits nègres d'Agatha Christie - 2007
Vincent Brayer, assisté de Elena Avdija
L'histoire
La pièce se déroule en Angleterre, en pleine mer, sur une île appelée l'Ile du Nègre. Les propriétaires, Monsieur et Madame O'Nyme invitent dix personnes à passer une semaine paradisiaque sur leur domaine. A l'arrivée des invités, les hôtes ne sont pas là pour les accueillir. Les vacanciers ne sont pas au bout de leur surprise. En réalité, les O'Nyme ont réunis ces étrangers pour de toutes autres raisons. Un inquiétant gramophone accuse chacun d'entre eux d'un crime impuni. Serait-ce l'heure de l'ultime jugement ? En raclant sa faux contre les murs, la faucheuse ne se fait en effet pas attendre. Elle vient cueillir un à un les invités prisonniers de l'île et ce, au rythme d'une comptine sinistre promettant une fin inéluctable pour chacun. Qui pourra en réchapper ? Qui sont ces invités ? Sont-ils réellement des assassins ? Les O'Nyme ont-ils jamais existé ? Qui pourrait être assez diabolique pour orchestrer une telle mise en scène ? Et si un fou s'était glissé parmi les dix invités...
A propos d'Agatha Christie
Agatha Christie (1891-1976) née près d'Oxford est une romancière qui illustra le roman policier dit classique en écrivant des romans où seul importe l'énigme et où le dénouement serre de près la fin du récit. L'exploitation systématique du peu vraisemblable y tend à égarer le lecteur, puis à le surprendre comme dans l'exemple du roman Le meurtre de Roger Ackroyd où le meurtrier est le narrateur. Le roman policier d'Agatha Christie en tant que pur mécanisme de situations et jeu abstrait avec le lecteur garde de nombreux adeptes. Certains de ses personnages comme le détective Hercule Poirot sont devenus des archétypes.
Le roman Dix petits nègres, paru au tout début de la seconde guerre mondiale, n'a cessé de représenter aux yeux d'un public sans cesse renouvelé, l'exemple même de la perfection en matière d'intrigue policière. Celui-ci marque certainement l'apogée de l'oeuvre d'Agatha Christie qui est composée de 66 romans, une vingtaine de recueils de nouvelles, 18 pièces de théâtre et quelques ouvrages non policiers. Ce roman a été écrit dans la maturité de celle qui aimait se parer du titre de duchesse de la Mort. Le texte de la pièce que nous présentons a été retravaillé par le Dossier K en prenant comme ouvrage de départ l'adaptation de Pierre Brive et Meg Villars.
Optique de mise en scène
Dix petits nègres est une pièce trompeuse. Le spectateur pense assister à des festivités mais très vite il est témoin du jeu macabre mis en place par un fou. Les personnages de ce thriller se retrouvent en effet emprisonnés dans la toile d'un certain O'Nyme. Une fois cette réalité comprise, s'installe alors le doute et la paranoïa. Les personnages s'observent, se dévisagent et se soupçonnent.
Chaque invité est rattrapé par les fantômes de son passé. S'engage alors un combat intérieur où se mélangent l'angoisse et les remords. La peur conduira à la dissolution des masques de bienséance. L'angoisse grandissante conduira en effet les personnages à se dévoiler, faisant apparaître sous les yeux des spectateurs des monstres d'égoïsme. Malgré leurs similitudes, ils ne seront pas moins indignés par les crimes de leurs compagnons d'infortune.
Dans le dernier acte, les survivants rongés par la terreur sombrent dans le mutisme. Ce silence écrasant se fera petit à petit omniprésent. Et chacun deviendra tour à tour victime potentielle ou meurtrier en puissance. Le comédien saura faire transpirer les instincts primitifs de son personnage, lorsque celui-ci en viendra à défendre sa propre vie tel un animal traqué. Le public comprendra que malgré sa prétendue humanité, l'homme n'est jamais loin de la bête, il est prêt à tout pour survivre.
Le jeu ultra réaliste et la scénographie, appuyés par un subtil jeu de lumières, feront croître une tension palpable. Celle-ci se resserrera tel un cocon autour du public. Le décor moderne et aseptisé soulignera l'ambiance glaciale de la pièce et rappellera l'aspect calculateur et machiavélique de ce mystérieux monsieur O'Nyme. Tout sera mis en place pour que le public se sente lui aussi menacé, voire accusé.
La musique, jouée sur scène par une pianiste, sera issue du répertoire classique et agrémentée de compositions personnelles. Elle constituera une ambiance musicale discrète et donnera du relief à la pièce.
Du 26 avril au 5 mai 2007 à la salle polyvalente de l'EPFL
Consuello Lopez, Aymone Kaenzig, Trân Tran, Rosalie Vasey, Vincent Brayer
Yan Godat
Laure Valentini
Olivia Studer
(voir en haute résolution)Festen de Thomas Vinterberg - 2006
Cédric Adrover
L'histoire
La pièce se déroule au Danemark, en pleine campagne, dans un manoir transformé en hôtel. Le propriétaire, Helge Klingenfeldt-Hansen, y a rassemblé ses amis, sa famille et ses trois enfants (Christian, Michaël et Hélène) à l'occasion de ses 60 ans. Malgré la bonne humeur apparente, la famille endure le deuil du récent suicide de Linda — la soeur jumelle de Christian.
Helge demande à son fils aîné, Christian, de dire quelques mots à la mémoire de sa soeur jumelle, Linda, morte quelques mois auparavant. Tandis que le personnel s'active pour que toutes les bouches soient sustentées, que le maître de cérémonie s'échine à proposer de nombreux divertissements, personne ne se doute que lorsque Christian se lèvera pour prononcer son discours leur vie sera bouleversée à jamais par de terribles révélations.
Pour la première fois présentée à Nice en 2002, Festen, adaptation du premier long-métrage de Thomas Vinterberg, se veut une critique de la société européenne, une remise en cause progressive d'une structure sociale, une victoire de la vérité sur l'hypocrisie d'une bourgeoisie qui dissimule sous son vernis les actions les plus innommables.
A propos de Thomas Vinterberg
En 1998, Thomas Vinterberg, jeune cinéaste né à Copenhague en 1969 et auteur de nombreux courts-métrages, présente à Cannes Festen qui sera récompensé par le prix du jury.
Cette oeuvre s'inscrit dans un nouveau courant Dogma créé par quatre cinéastes danois (dont Thomas Vinterberg et Lars Von Trier) qui prônent un cinéma dénué d'effets faciles et font voeu de chasteté esthétique. Ainsi, ils soulignent une tension dramatique sans artifices, et une vérité venant de la force émotionnelle du scénario et du jeu des acteurs.
L'adaptation du scénario pour la scène, immédiate après le succès au cinéma, rend plus pertinente et dévastatrice cette histoire d'anniversaire où toute une famille s'affranchit de terribles secrets par le contact privilégié des acteurs avec le public.
Optique de mise en scène
L'action de Festen se déroule dans une atmosphère détendue : c'est les 60 ans de Helge et on y vient pour passer un bon moment. Mais les révélations de Christian vont introduire dans la pièce une tension qui va aller crescendo... La mise en scène est axée sur les ruptures d'ambiances et met en avant la dégénérescence des relations familiales. Mais plus que cela, l'intérêt du texte vient des incessants paradoxes : à peine la fille enterrée, on fête l'anniversaire du père, on profite du banquet dans une salle voisine à la chambre qui a vu Linda se suicider, on proclame des discours pour louer les qualités de Helge, mais aussi pour annoncer qu'il a abusé de ses enfants... Ces décalages entre le contexte, festif, et l'histoire de la famille, insoutenable, sont au centre de la mise en scène.
L'histoire et le passé de chaque personnage est extrêmement riche et complexe, les comédiens se doivent donc de proposer un jeu précis et tout en nuances. Comme pour la pièce, chaque personnage a ses propres paradoxes, ses conflits, et doit gérer avec sa conscience ce qu'il sait, ce qu'il croit savoir et ce qu'il préférerait ignorer. La plupart des comédiens évoluant dans le Pool d'Impro du Poly, ils sont habitués à faire de nombreuses propositions pour offrir un grand nombre d'alternatives au metteur en scène, offrant ainsi un contenu riche et en perpétuelle évolution.
La maison dans laquelle se déroule la fête est grande, permettant à l'action de prendre place dans des lieux très différents. La scénographie en tient compte puisqu'elle intègre, autour de la salle principale du banquet, plusieurs espaces dans lesquels se dérouleront les apartés, offrant aux personnages une intimité certaine lorsque ceux-ci en ont besoin. Linda, invisible, sera représentée comme une lueur en coulisses. Lueur fantomatique ou d'espoir ?
La musique, jouée sur scène au piano par un des invités, sera à l'image du texte : joyeuse mais teintée d'une réelle tension sous-jacente. Ainsi, des morceaux tirés du répertoire de Rachmaninov et des Etudes de Chopin constitueront l'essentiel de l'ambiance musicale de Festen.
Du jeudi 27 avril au samedi 6 mai 2006 à la salle polyvalente de l'EPFL (relâche lundi et mardi)
Natacha Gentile, Stéphanie Lociciro, Guillaume Luy
Yan Godat, John
Laure Valentini, Stéphanie Lociciro
Olivia Studer
(voir en haute résolution)God de Woody Allen - 2005
Cédric Adrover, assisté par Vincent Brayer
Un spectacle en français avec un début, un milieu et une fin.
L'histoire
L'histoire se passe en 500 avant J.-C. Deux Grecs anciens, un acteur (Diabetes) et un auteur (Hepatitis), recherchent la fin de la pièce qu'ils sont censés présenter dans très peu de temps au festival d'art dramatique d'Athènes. Lorsqu'ils se rendent compte qu'ils sont eux aussi à l'intérieur d'une pièce de théâtre, la discussion devient métaphysique : "Nous sommes deux Grecs antiques, à Athènes, et nous sommes sur le point de voir une pièce que j'ai écrite, dans laquelle tu joues, et voilà tout un tas de gens de Brooklyn, ou d'un autre endroit minable du même genre, qui sont en train de nous regarder jouer la pièce de quelqu'un d'autre ! Et si eux-mêmes étaient les personnages d'une autre pièce ? Et si quelqu'un les regardait ?"
Une foule d'autres personnages, anciens et contemporains, passeront sur scène, tels que Woody Allen en personne, Blanche Dubois, issue d'Un Tramway nommé Désir de Tennessee Williams, ou encore Lorenzo, l'auteur-créateur de la vie des spectateurs présents dans la salle.
D'un rythme décapant, remplie d'anachronismes, cette comédie de Woody Allen oppose des personnages décalés issus d'univers complètement différents. God est une pièce drôle et intelligente : l'auteur américain y déploie, avec le talent qu'on lui connaît, son style, ses tiraillements métaphysiques, et surtout tout son humour.
A propos de Woody Allen
Allen Stuart Konisberg, ce juif-athée new-yorkais, est né à Brooklyn en 1935. Très tôt, il manifeste une forte tendance à la dérision et au non-sens. Dès l'âge de 15 ans, il écrit des papiers humoristiques sous le pseudonyme de Woody Allen.
Il est un talent que l'on oublie souvent de reconnaître au comique new-yorkais, c'est l'écriture. Pour certains, il est même un bien meilleur dialoguiste que cinéaste. Ses cibles favorites sont la psychanalyse, la philosophie, la musique classique et la bourgeoisie new-yorkaise. Il a écrit de nombreuses pièces de théâtre comme Play it again Sam, God ou encore La mort.
En 1975, il réalise son premier film avec Diane Keaton, Love and death. Deux ans plus tard, ils obtiennent (lui en tant que réalisateur, elle en tant que comédienne) trois Oscars pour Annie Hall (1977). Il connaîtra la consécration avec Manhattan (1979), un hommage à la ville de New-York faisant l'unanimité des critiques.
Mise en scène
Alignée sur l'esprit du texte : rythmée et délirante
Rythmée — Les scènes sont travaillées afin de pouvoir s'enchaîner rapidement, mais avec précision. Le texte étant relativement court (moins d'une heure), il laisse la place à des chorégraphies. Elles sont notamment utilisées pour la mise en place des décors, l'arrivée et les déplacements du chœur antique.
Délirante — Le texte est truffé d'humour. Pour le servir, la mise en scène suit cet état d'esprit. Nous jouons beaucoup sur le comique de situation et sur le travail de personnages décalés (inspirés par ceux des Monthy Python, ou encore par les protagonistes des films des frères Cohen).
L'anachronisme est un thème récurrent dans God, ainsi que l'interaction entre la scène et la salle. La plupart des comédiens du Dossier K sont issus de l'improvisation théâtrale, et apportent de l'eau au moulin du metteur en scène grâce à de nombreuses propositions.
L'essentiel des musiques est créé pour le spectacle. Certains morceaux sont joués en direct, à la guitare, au saxophone, ou encore à l'aide d'autres obscurs instruments...
Du 29 avril au 1er mai 2005 à la salle polyvalente de l'EPFL, du 21 au 22 mai 2005 à la salle du château, Delémont, du 26 au 28 mai 2005 à la salle polyvalente de l'EPFL à la salle Polyvalente de l'EPFL (dans le cadre du festival de théâtre universitaire)
Francesca Palazzi et Aline Moser
Yan Godat
Laure Valentini
Markus Honegger, Antoine Françoise et Julien Magnolay
Valentine Savary, Minh Phim-Luc et Justine Mauroit
(voir en haute résolution)Douze Hommes en Colère de Reginald Rose - 2004
Samuel Bendahan
Un spectacle en français avec un début, un milieu et une fin.
L'histoire
La pièce met en scène les délibérations d'un jury. Un jeune adolescent appartenant à une minorité ethnique est accusé d'avoir poignardé son père à mort. Les douze jurés doivent se prononcer sur la culpabilité du prévenu. Seuls deux choix s'offrent à eux : l'acquittement et la peine capitale.
De nombreuses preuves accablent l'accusé. Pourtant, un des jurés a un doute et décide de se battre seul pour que le jury s'attarde un instant sur le sort de ce garçon.
Au travers d'une histoire prenante et truffée de rebondissements, la pièce traite de thèmes variés inhérents aux sociétés modernes. Durant ce huis clos, nous découvrirons douze personnalités et autant de points de vue. Un de ces jurés saura convaincre ses opposants en mettant à jour les préjugés, les craintes et leurs implications dans cette affaire.
Thématique
A propos de Reginal Rose
Reginald Rose est né à New York le 10 décembre 1920. Il s'enrôle dans l'armée en 1942 et y devient premier lieutenant. Dix ans plus tard, il se lance dans l'écriture, en particulier pour la télévision. Il s'intéresse au système juridique après avoir participé à un procès en tant que juré dans une affaire macabre. Son oeuvre clé en découle : 12 Angry Men (12 Hommes en Colère), dont l'adaptation cinématographique a été nominée aux Oscars. Il continue par la suite à écrire des scénarios, en travaillant pour Studio One. Reginald rose est décédé en avril 2002.
Mise en scène
L'idée principale est de faire ressortir le caractère actuel des problématiques abordées par la pièce. Il était donc fondamental d'impliquer au maximum le public en le plongeant au coeur de l'atmosphère oppressante de la pièce. En effet, malgré les progrès sociaux du XXe siècle, les préjugés, le racisme, l'obéissance aveugle et le manque d'implication civique sont des problèmes qui persistent aujourd'hui et qui subsisteront demain.
Les douze jurés délibèreront donc devant un public voyeur, qui partagera, impuissant, leur colère et leurs sentiments. La situation montrera avec insistance les tiraillements qui touchent les protagonistes afin que chacun puisse s'y identifier et y réfléchir.
Happening
Une de nos représentations se déroulera dans une véritable salle d'audience, sise dans le château de Rolle. L'atmosphère inhérente à ce lieu permet d'immerger d'avantage les spectateurs dans la tension des délibérations.
Du 7 au 9 et du 21 au 22 mai 2004 à la salle polyvalente de l'EPFL, le 16 mai 2004 à la salle Louis de Savoie, ancien tribunal de district de Rolle, le 24 mai 2004 à la Grange de Dorigny (dans le cadre du festival de théâtre universitaire)
Loïc Duboux, Catherine Favre, Jasmine Schwabe-Shott, Hélène Isoz, Jeannette Rolle, Laurent Henry
(voir en haute résolution)Les Physiciens de Friedrich Dürrenmatt - 2003
Vincent Brayer
L'histoire
Les Physiciens se passe entièrement dans le salon d'une villa qu'on devine isolée, ancienne résidence d'été des von Zahnd, transformée en asile de fous... le mot est lâché. Précisons que Dürrenmatt maintient strictement l'unité de lieu, de temps et d'action. Une action qui se déroule chez les fous ne s'accommode que d'une forme classique.
Les fous sont au nombre de trois. Il faut dire que les malades de marque ont été transférés dans un bâtiment neuf et élégant. Ces trois fous sont (est-ce un hasard ?) tous trois physiciens. Ils vivent chacun pour soi, chacun s'est tissé un monde imaginaire où il s'est enfermé, ils prennent leurs repas en commun dans le salon et échangent parfois quelques propos scientifiques.
Ils seraient des fous modèles si certaines choses un peu ennuyeuses, carrément horribles même, ne s'étaient passées. L'un d'eux a étranglé une infirmière. Autour du cadavre s'affairent les fonctionnaires de la police criminelle, aimables gaillards à l'âme tranquille, qui ont déjà absorbé leur ration de vin blanc et qui le sentent. Ils mesurent, prennent des empreintes digitales.
Qui sont-ils ? Ceux qui se font appeler Newton, Einstein et Möbius. Des criminels ? Des physiciens ? Des fous ? Des simulateurs ? Ou tout à la fois ? Nous sommes confrontés là à une énigme qui ressemble beaucoup aux problèmes que se pose, depuis quelques dizaines d'années, l'ensemble de l'humanité !
Le décor est planté. C'est dans cette situation un peu folle que commence la célèbre pièce de Friedrich Dürrenmatt. Le drame en deux actes peut alors débuter. Les Physiciens est une pièce surprenante qui laisse le spectateur se poser de nombreuses questions. Elles lui font croire qu'il maîtrise l'histoire... Mais pour combien de temps ? L'ultime scène est tellement éloignée de la situation de départ que la rupture paraît presque iréelle.
L'auteur aborde, au travers de cette pièce, un important thème de société toujours d'actualité : Quelle est la responsabilité d'un chercheur face aux applications de ses découvertes ? Les Physiciens nous présente un monde où aucune certitude n'existe et où toute situation peut évoluer vers son opposé en l'espace de quelques instants.
Mise en scène
Le premier impératif, que la troupe s'était fixé pour cette nouvelle pièce, était de baser notre travail sur les personnages. Grâce à l'aide du metteur en scène (et du travail d'Anton Stanislavski), les comédiens puisent en eux les traits et les choix que prendront leurs personnages tout au long de la pièce. La mise en scène tentera de créer une ambiance lourde où le spectateur sentira que quelque chose cloche dans le décor et dans la pièce sans pouvoir exactement trouver d'où vient le décalage. Pour les décors, nous avons opté pour des meubles modulaires. Les physiciens seront visibles en fond de scène dans la pénombre de leurs cellules, ce qui aura pour vocation de toujours rappeler au public leur présence et de créer une tension.
A propos de Friedrich Dürrenmatt
Né en 1921 à Konolfingen (Sud-Est de Berne), Dürrenmatt est fils de pasteur. Il entreprend lui-même des études de théologie à Berne et à Zürich. Puis il devient critique dramatique pour Die Weltwoche à Zürich. En 1947, sa première pièce C'est écrit est fort mal accueillie par le public et la critique.
Il qualifie son travail de "théâtre d'ironie". Il y traite tour à tour, avec une désinvolture caustique, de la décadence des civilisations, de la responsabilité des hommes de science, de la puissance de l'argent. En 1952, Le Mariage de Monsieur Mississipi, créé au Kammerspiel de Münich, lui vaut un immense succès ; c'est une âpre satire de la bourgeoisie et une tentative de théâtre total. Ses œuvres, souvent comparées à celles de Bertold Brecht ou de Max Frisch, soulèvent à chaque création de nombreuses polémiques. Au gré de ses fantasmes, Dürrenmatt construit un théâtre de paradoxe. Parmi ses œuvres les plus connues, citons encore Romulus le Grand (1949), La visite de la vieille dame (1956), Frank V, comédie d'une banque privée (1959), Le Météore (1966).
Friedrich Dürrenmatt irrite et déconcerte. Ce qui frappe chez lui, c'est le mélange de vivacité et de lourdeur. Ce Suisse-allemand est épais mais retors. Les pensées sont volontairement schématiques quoique diaboliquement habiles. Les personnages, quasi inébranlables dans leur pesanteur charnelle, s'agitent comme des marionnettes. Le comique n'hésite pas à être gros et ne lésine pas sur les effets. Disons encore que Dürrenmatt affirme aussi un penchant très net pour les genres en marge de la littérature classique, en particulier pour les romans policiers. Il a écrit Le Juge et son bourreau (1950), Le soupçon (1951), La Promesse (1958). Cet immense auteur dramatique a quitté la scène terrestre en 1990.
Du 26 au 27 avril 2003 et du 14 au 15 mai 2003 à la salle polyvalente de l'EPFL, le 2 mai 2003 à l'Aula du Collège St-Charles de Porrentruy, le 24 mai 2003 à la Grange de Dorigny (dans le cadre du festival de théâtre universitaire)
Magaly Remy, Jasmine Schwabe-Schott, Catherine Favre, Aurélie Giger, Yasmine Saegesser, Etienne Dysli
(voir en haute résolution)Dobrouska, un [drame] en Pologne du Dossier K - 2001
Jérôme Junod et Jean-Sébastien Monzani
L'histoire
Pologne, octobre 1830. Un pays dépecé entre des régimes despotiques étrangers, à la veille d'une flambée révolutionnaire continentale. La rencontre fortuite de deux amis d'enfance sur un petit chemin non loin du village de Radomsko, quelques paroles gaîment échangées, des souvenirs, des confidences... il n'en faudra pas plus pour que s'effondre l'édifice vieillissant de la famille Dobrouski, et que ses membres soient projetés dans une tourmente fatale inexorable, comme autant d'abeilles brutalement tirées de leur torpeur. Passion, chantage, trahison, générosité, manipulation, tous thèmes que Dobrouska reprend et traite dans la plus pure tradition romantique, s'ordonnancent minutieusement dans une cadence implacable.
Mais cette mécanique dramatique aveugle, absurde et cruelle ne saurait-elle souffrir aucune entorse ? Pourquoi diable faut-il toujours que ces histoires-là finissent si mal ? Et pourquoi s'obstine-t-on encore à se dire que, peut-être, cette fois-ci, la fin sera meilleure ? Si, rien qu'une fois...
Quelques précision du Dobrouska, par Jérôme
Les inspirations de Dobrouska
Dobrouska, un [drame] en Pologne, pièce créée spécialement pour le Dossier K, s'abreuve à plusieurs sources. Nous citons ici les plus évidentes. Il est amusant de relever que plusieurs de ces sources n'ont été découvertes qu'une fois l'écriture de Dobrouska bien entamée, et qu'il s'agit parfois d'heureuses coïncidences plus que de véritables paternités.
Ecriture
Les conditions qui ont présidé à la genèse de Dobrouska étaient les suivantes : faire une pièce pour une dizaine de comédiens, avec des rôles aussi équivalents que possible, dans un mode pas forcément comique mais sans sérieux absolu pour autant. Après quelques ébauches de structures, j'en vins un jour de juillet 2000 à l'idée d'une pièce sur l'implication du spectateur par rapport à l'histoire à laquelle il assiste, en d'autres termes sur le rapport entre un spectateur (ou lecteur) et les personnages (contrairement à Pirandello, j'ai délaissé la relation acteur-personnage). Pour ce faire, il me fallait une histoire de base propre à subir les assauts d'attentes ou d'interprétation des spectateurs. Vieux nostalgique des formules romantiques du XIXe siècle, j'imaginai un drame amoureux. Par boutade, je m'imposai le nom de Dobrouska, par référence à l'utilisation traditionnelle de ce terme par le PIP au cours de nombreuses improvisations théâtrales du PIP en polonais (des recherches ultérieures m'ont d'ailleurs fait découvrir un petit village du nom de Dabruska en République tchèque, à quelques kilomètres de la frontière polonaise...). Fort de ce début, je m'attaquai à l'écriture d'un pastiche sérieux de drame, approfondissant les données pour lui donner une facture honorable. A partir de là, le manuscrit fit maints allers et retours entre l'ordinateur de Jean-Sébastien Monzani et le mien, pour gagner peu à peu sa forme actuelle, en particulier en incorporant les modifications qui nous ont paru idoines lors des répétitions.
Construction
Dobrouska est construit selon une tripartition en actes, valable tant pour le drame proprement dit que pour les perturbations qu'il subit. Le premier acte a pour fonction de mettre en place toutes les conditions de réalisation du drame, et nous montre l'intégralité des acteurs en présence, ainsi que l'échec d'une intervention par trop directe. Dans le deuxième, le drame éclate, déchirant ses premières victimes sans les réduire à néant; parallèlement, les interventions se font avec plus de finesse, et les spectateurs commencent à imprimer leur marque dans la narration sans pour autant la remettre profondément en cause. Lors du troisième acte, l'explosion est totale, aussi bien pour les malheureux personnages que pour la trame elle-même, qui se voit formidablement mutilée par des ingérences toujours plus brutales, pour s'achever sur un double apogée dramatique. L'histoire est-elle sauve ? A chacun d'en juger.
L'avis de Jean-Sé
J'ai pris le texte de Jérôme et j'ai essayé de rajouter quelques gags qui me semblaient drôles.
Le 7 mai 2001 à la Grande Salle de Grand-Vennes, Lausanne, le 19 mai 2001 au Théâtre Superflu, La Chaux-de-Fonds
Emilie Aubert, Samuel Bendahan, Alain Härtel, Vincent Brayer, Gaël Cochand, Hélène Isoz, Sébastien Monachon, Gisèle Regamey, Jasmine Schwabe-Schott, Murielle Tenger et Mathieu Ziegler
Jérôme Junod et Jean-Sébastien Monzani
(voir en haute résolution)Voui d'Entre Guillemets - 2001
Alain Härtel et Jean-Sébastien Monzani
Un spectacle d'humour, mais gentil
"Bon, nous, ce qu'on fait, c'est du théâtre. Ca veut dire que si, par exemple, Alain meurt sur scène, il ne meurt pas pour de vrai. Il fait semblant mais tout le monde y croit. D'ailleurs c'est normal que ce ne soit pas pour de vrai, sinon, il ne resterait plus que moi pour jouer le reste du spectacle, et je connais Alain, il est très jaloux, et rien pour ça, il ne voudrait pas mourir. C'est pareil, quand on se dispute et qu'il me dit "Jean-Sé, t'es petit." et bien en fait, il ne le pense pas vraiment. La preuve, c'est qu'au sketch d'après, je ne suis même pas fâché contre lui, et pourtant je devrais. Voui, c'est donc un spectacle où on change de nom, où on fait semblant d'avoir peur, de se fâcher, mais pour de vrai, on s'aime bien. En fait. Voilà." Jean-Sébastien Monzani
Alain et Jean-Sé ont décidé de poursuivre leur duo Entre Guillemets en dehors du cadre du Dossier K.
Du 16 au 20 janvier 2001 et du 8 au 10 février 2001 à Satellite (EPFL)
Alain Härtel et Jean-Sébastien Monzani
Alain Härtel et Jean-Sébastien Monzani
asmine Schwabe-Schott
Sébastien Monachon
(voir en haute résolution)On vit tous la même histoire du Dossier K - 2000
Dossier K
A la fin du XVIIIe siècle, dans une Angleterre bien comme il faut et de bon goût, où aucune herbe du gazon ne dépasse les cinq centimètres réglementaires : comment pourrait-on imaginer que deux hommes puissent tomber simultanément amoureux de la même femme ? Et pour peu que des personnages imaginaires sortent de leurs livres et se mettent à jouer les conseillers sentimentaux, tout cela devient soudain un peu trop shocking pour la bonne société de l'époque, n'est-il pas ?
On vit tous la même histoire : une parodie délicieusement british d'intrigues amoureuses pas franchement torrides mais toujours de bon goût*...*(en français dans le texte)
On vit tous la même histoire est un croisement de comédie à la manière de Molière (pour les quiproquos), de Woody Allen, et de parodie sympathique d'histoire amoureuse guindée, pas vraiment torride et bien comme il faut. Avec, parfois, des incursions dans l'imaginaire délirant de ses protagonistes, comme de petites pièces à l'intérieur de la pièce. Le texte, quant à lui, s'amuse des clichés du dialogue de bon ton so british.
Le mercredi 12 avril 2000 à la Grange de Dorigny, UNIL et du 27au 28 mai 2000 à la salle du Cazard, Lausanne
(voir en haute résolution)Les Décalages Amoureux du Dossier K - 1999
Dossier K
La présentation officielle
L'Amour : tout le monde s'accorde pour trouver l'idée très chouette... surtout tant qu'elle reste une idée. Mais quand on veut la mettre en pratique, il y a toujours un petit quelque chose qui nous échappe et qui dérape dans la mauvaise direction. Les Décalages Amoureux isolent précisément ces petits riens et les amplifient, pour créer un monde à part avec une bonne dose d'humour, beaucoup de tendresse, et le minimum d'auto-dérision nécessaire à la survie de l'espèce.
Les Décalages Amoureux, la plus belle déclaration d'humour.
Mais encore ?
Avec les Décalages Amoureux, le PIP change de registre : une série de sketches (et non pas de l'impro !), qui épinglent nos petits travers, nos faiblesses, nos fantasmes, bref, ce qui fait l'imprévisible et la beauté (un peu cruelle) de nos rapports amoureux.
D'où viennent les Décalages Amoureux ?
L'idée de faire autre chose que de l'impro avait germé au sein du PIP pendant le Festival de la Cité, en été 1998. Nous avions alors beaucoup parlé avec Magaly de monter un spectacle de sketches, quelque chose d'assez drôle, sans que ce soit pour autant la motivation principale. Le temps a passé là-dessus, les feuilles d'idées se sont entassées sur mon bureau, jusqu'à ce que je trouve le fil rouge qui servirait de prétexte à nos sketches : des histoires d'amour qui mettraient précisément le doigt sur la petite faiblesse qui nous rend un peu ridicules. Comme nous sommes au théâtre, autant en profiter pour matérialiser des fantasmes, des peurs aussi. Cet univers, un peu décalé , irréel, dans lequel on peut même changer le cours du temps et la destinée des personnages, a donné son titre au spectacle.
Ecriture
L'écriture et la mise en scène des sketches est un travail commun, même si derrière chaque idée principale, il y a généralement une seule personne. Tout dépend de toute façon de l'auteur : s'il a une idée précise de ce qu'il veut, il l'explique, et s'occupe de sa mise en scène. C'est surtout sur le jeu d'acteur que l'impro rentre en compte : expressions, remarques ajoutées sur le vif pimentent et remanient parfois le texte original, pour essayer d'ajouter ou d'isoler la bonne idée.
Du 15 au 17 avril 1999 à Satellite (EPFL), du 22 au 23 mai 1999 à la Grange de Dorigny (UNIL)
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